Courant derrière la pénombre dérisoire d’une espérance
L’ennuie vague aux odeurs pestilentiels laissa en moi l’humeur maussade…
Alors que je dérivais, sur la barque ou sur les vaisseaux fantômes,
Et sur les eaux pourtant chaudes du lagon, tout en tanguant un peu…
Alors je rêvassais à un mieux ultime qui pourrait m’enivrer de quelques onces
Quelques onces des rêves collectifs ou du mien.
Quelques présomptions d’innocence sur la surface maintenant de cette divagation.
Turpitude, espoirs,
Ce cocktail concomitant m’anéantissait
Dans une fugace lumière reflète au fond de mon œil ou du tien
Je voulais t’inonder de milles choses diverses et amusantes
Avec un peu d’esprit s’il le fallait
Encombré de ma douleur précédente du pourquoi
Je me permettais de me réconcilier avec le vent
Et soudain la barque s’en alla vers un lieu aux charmes inconnus à ce jour
Celui, peut être d’une féerie déroutante, sur cette lagune encore peu fréquenté
Sur cette amère raison qui me transportant sur les chemins d’ailleurs ou de nulle part…
Voilà j’y suis arrivée à m’octroyer du répit pour avoir l’air d’une conformité bienséante
Mais demain ou hier me taquineront toujours
Et ce qui meurt en moi aussi peut renaitre ou disparaître.
Quoi que ce soit quoi que ce soit,surtout l’amour.
Dehors 2010