samedi 14 mai 2016

Entrelacs mystérieux



Courant derrière la pénombre dérisoire d’une espérance

L’ennuie vague aux odeurs pestilentiels laissa en moi l’humeur maussade…

Alors que je dérivais, sur la barque ou sur les vaisseaux fantômes,

Et sur les eaux pourtant chaudes du lagon, tout en tanguant un peu…

Alors je rêvassais à un mieux ultime qui pourrait m’enivrer de quelques onces

Quelques onces des rêves collectifs ou du mien.

Quelques présomptions d’innocence sur la surface maintenant de cette divagation.

Turpitude, espoirs,

Ce cocktail concomitant m’anéantissait

Dans une fugace lumière reflète au fond de mon œil ou du tien

Je voulais t’inonder de milles choses diverses et amusantes

Avec un peu d’esprit s’il le fallait

Encombré de ma douleur précédente du pourquoi

Je me permettais de me réconcilier avec le vent

Et soudain la barque s’en alla vers un lieu aux charmes inconnus à ce jour

Celui, peut être d’une féerie déroutante, sur cette lagune encore peu fréquenté

Sur cette amère raison qui me transportant sur les chemins d’ailleurs ou de nulle part…

Voilà j’y suis arrivée à m’octroyer du répit pour avoir l’air d’une conformité bienséante

Mais demain ou hier me taquineront toujours

Et ce qui meurt en moi aussi peut renaitre ou disparaître.

Quoi que ce soit quoi que ce soit,surtout l’amour.

Dehors 2010

Evanouissements



Sur ton acropole familière je m’évanouie

Et mon cœur blessé, furtif, bat en chamade devant toi,

Toi mon horizon

Mon horizontal, ma verticale mes obliques oblitères

Je m’évanouie dans les pensées de ces extases

Multiples diverses, parfois féroces

Je m’évanouie devant toi, Ulysse devin, Ulysse essentiel

Mon envie portée jusqu’en Centre-Afrique,

Puis jusqu’au déserts souverains

Je m’évanouie devant toi gourou de ces instants, et moi devant l’immense

La temporalité me monte à la tête et le fil tiens a la fois raide,

En un ressort fulgurant

Puis claque

Je m’évanouie devant le vide devant le plein,

Devant rien ou peut être devant toi

Ces instants furent, oh ciel, furent autant sublime

Que les mystères forts ou antiques

Je me pâmerais ou me damnerais pour autant

Autant, tombée dans l’inconscient,

Rêves diurnes,

Rêves nocturnes,

De tout les instants

J’irai aux enfers ou

J’irai aux paradis perdus avec ou sans toi

Mais laisse-moi m’évanouir devant toi

Oh toi, qui fus d’un tel épanchement

Comblant mes fugaces désirs et l’insolence du tiens aussi

Je m’évanouie

Laisse-moi m’évanouir encore autant de fois.

Dehors 2010

Fable à Ulysse



Je nageais, immergé dans les flots bleus, sous l’azur d’une mer calme avant la tempête

Non je ne suis pas une sirène,

Ou alors celle d’Andersen

Ou si peu être cher Ulysse, j’en suis une, peut être une…

Venue dans ton palais fais de bric et de broc, fait d’or et de diamants

Tu étais là, dans ton aventure d’un jour comme un autre

Et tu m’offris d’y voir la lune et d’y voir le pommier eternel

Je regardais de prés toutes ces merveilles dans ton fort intérieur, encore un mystère

Dans ton palais encore des énigmes à y couper le souffle

Moi qui filais a mon ouvrage comme les parques, aurais je été Helene un instant, Ulysse ?

Mon ouvrage si authentique, est il celui des parques ou celui d’Helene ?

Je ne sais pas qui je suis

Peut être suis-je la louve et je t’invite à te blottir dans mon sein

Pour y trouver le breuvage des jours…

Peut être suis-je une sirène pèche au matin, dans ton rêve érotique et semi divin.

Mais Helene dans son malheur attends

Elle t’attend pendant que tu guerroie dans cette épopée de chaque instant

La louve te dit en secret de tuer ton frère,

Mais libre a toi de le laisser vivant, c’est ton semblable

Pendant ce temps je nage vers l’Atlantide, je chante, je me pâme et j’attends

La louve te dis qu’aujourd’hui que Rome est en ruine,

Qu’il ne reste que le Pied Géant

De l’esclave qui bâtit son tombeau

Helene aussi te dis qu’elle préfère aujourd’hui les ciseaux…

La sirène te dit qu’elle chante sur des octaves de plus en plus hautes…

Et toi tu te tais, tu attends l’une ou l’autre,

Celle d’aujourd’hui ou celle d’hier, ou celle de demain

Les pommes sont tombés, toutes, il n’y a plus rien sur le pommier

Que le temps de l’hiver

Mais le temps passe cher Ulysse, cher Abel cher Caïn, et un jour le printemps

Un jour Rome fera renaitre d’autres ruines et un jour le colisée s’effondrera

Après des milliers de tempêtes,

Âpres quelques guerres,

Après qu’une nouvelle louve tienne au chaud deux frères enfants.

Et que milles sirènes meurent dans l’océan

Dehors 2010

Haut le coeur



Indolore est la peine

Celle qui trahie les dilemmes

Qui chahute les matins blêmes

Qui s’enorgueillie du silence

Pale est le ciel

Et les tourments paraissent arc en ciel

L’orage n’est pas venu

Mais la colère atténuée

Le collimateur pleure

Et les chansons ont des regrets

Sur le fil incantatoire du phénomène

De la vie dissidente en arpège

Ou les sons s’entendent en un cacophonique solfège.

J’attends.

J’attends quelques heures, quelques jours, quelques siècles

Que mon cœur tambour se remette

De l’émotion du siècle

Et que la raison admette que les contorsions des poètes

Ne sont que des petits scandales insignifiants

Du rêve, du fiel, petit bonheur

Si tu m’aimes, même si je te fais peur :

Pense à l’inadvertance des sirènes

Qui chantent et pleurent

Chaque jour dans l’eau tumultueuse de leur foutaise de bohème

La nuit, le jour, il n’y a plus de temps pour faire l’amour

Elle pleure de chaudes larmes

Et s’étends aussi de long en large

Après des siècles et des siècles,

Son amour, allume comme un candélabre sans plus de cire

Et dissidente les jours d’infortune

Doucement elle tremble dans la déconfiture

Dehors 2010

Imposture ou imposteur



Sachez résoudre l’énigme exponentielle du décalogue !

L’énigme éponyme du dilatatoire

L’énigme apostolique du purgatoire

Et l’énigme magnifique du défouloir !

Sachez appréciez l’entourloupe de la décadence folle de l’outrance redondante,

De l’oublie nonchalante et du visage en patente…

Il n’y a de gloire qu’a l’advenu, qu’a la charade,

Il n’y a de peurs que l’absolu, le pardon

Il n’y a de jubilée que de la monogamie oscillante,

Il n’y a de blessure que l’amertume sifflotante

Tu es parti quelques parts, dans tes pensées reposés

Les miennes sont élucubratoires

Et sur les chemins vers les fins sempiternelles des recommencements perpétuels

Il y avait pose là un vase en cristal qui inaugurait les plis des nouvelles postales

Et tu tremblais encore de ne voir apparaître

Le maitre de ces lieus, le candélabre en position démesuré

Le chantage dura assez longtemps, tu t’emmitouflas dans ton repos mérite

Tu t’abreuvas de vérités passagères

L’avenir délétère, l’avenir incombe à quelque uns

Incombe à toi, moi, et lui

Que la furie décalcomaniaque du tout et pour tout chevauche

La permanence du filet de tes commissions

Et tu t’endors après tout

Tu imagines et suffoque de plaisir

Tu t’émeus à l’inconcevable délicatesse qu’ils t on accordés

Tu ricane parfois en sifflotant un air guilleret

La prose est sans doute le vieux ustensile des sans rimes revenantes

Et toi tu étais une pacotille, celle là même sans regrets

Qui s’minimisait dans le sexe de ta femme

Etourdi et allumé.

Ton feu me revient maintenant dans l’antre à tout jamais

Je t’aime et toi tu penses aussi aimer

Perdue dans le reliant de certaines pensées, je m’enthousiasme

A l’aura des nouvelles fraiches de notre renouveau gentil

De nos larmes divaguant sur les draps blanc de ta liberté et la mienne, sans doute achalandé

De fioriture sans doute, truffée d’anacoluthe

Le printemps est arrivé.

Dehors 2010

Mal de tête



Je me purifierai en nomade, me sangloterai en palabre.

Me larmoierai en galéjade,

Tournoyer les oracles.

Fourvoyez en escales, bidouillerais en chômage,

Transpirerai en plate bande, siffloterai des offrandes,

Suinterai des constantes

Détruirai des immondices, assemblerai des solstices, appareillerai sur la cote normande,

chuterai sur le stand du pourquoi.

J’amadouerai les vigilances, siroterai des postulantes, engouffrerai des postulats.

Pétunia et radis aux jachères, oiseaux de paradis, orange amère.

Pistolets et calculettes accommodantes, bilboquet et ritournelles rampantes.

Je me retournerai juste une foi, croyant encore, par mégarde aux abois.

Je trimbalerai l’alicante, dévasterai la brocante, psalmodierai la tocante, illuminerai les feu

follets et la porte charmante.

Irradierai de tritium et bifurquerai de belladone, chanter le rhizome et bal arguerai le

referendum.

La mort parfois rumine dans mes pensées, les octaves moins douces de ce qui est immanence

semblent se perdre dans l’inconstance des choses.

J’avance, je recule, quelle est donc cette vie ridicule

Nous parvenons de notre liberté, n’importe le prix que l’on paye.

Voyages dans les catacombes, horizons et fleurs vanillés,

Mystère de la passion, raison a demi oublié.

Furtive et solennelle, moi être fidèle, je ne sais, être fille d’Eve, a tout jamais.

Ce sanglot dont je réchappe, difficile d’y couler une schappe, je bricole à tout vent

Le sourire d’un précieux adam.

Je m’ensorcèlerais du pareil et si la lune est si belle,

C’est que, son dieu perds la raison, il veut son croissant, comme si

La vie n’était qu’un répit, et la mer morte, flottaison.

Sur une planète sans poète, sans répit, sans chanson, ou l’alouette, le paon, l’écureuil, le

blasphème semblent ternir l’horizon, fait d’appareils, de pixels et de cornichons.

Ou est le vermeil, ce doux poison, mes amis dans l’eau rebelle, source des fontaines, ont

perdu la raison.

Aux abords des prisons, le geôlier sommeille, il est temps de demander pardon,

Que les merveilles s’en souviennent, que le vin était bon.

Dehors 2010

Les étoiles



Plus de milles, et encore que reste t il de visible à l’œil nu de Van Gogh ?

Dans la nuit calme, reposée des tempête impétueuse de la veille,

Il regarde le ciel mouvant.

C’est la nuit, quelques avions passent et repassent,

Des fois je me demande si ce ne sont des ovnis…

Qu’avons-nous dans notre raison identifiée ?

Cassiopée, sa galaxie bien lointaine,

Et parfois, file une filante dans le ciel noir de noir de l’infini.

Souvent, la nuit nous emmène avec elles,

Lueurs, leurres des visions, vertes, ou rouges ou bleues ou pâles.

Et l’on se demande jusqu’où le temps brille pour nous dans cette nuit.

Comme tout ces mystères, loin de la planète terre, parfois la lune :

Elle, Reflet de l’astre de l’autre côté des 28 matins aux aurores boréales.

Et l’on dort, de rêve et de bizarres métaphores,

Dans le sommeil…

Comme dans l’infini des satellites eternels,

Rêves semblant rejoindre la savante lumière,

Inexplicable, faits d’aujourd’hui et d’hier.

Pourtant, ici, l’équation est terrestre,

Nous sommes bien idiots avec nos conflits

Notre misère humaine est qu’un petit destin devant l’immense espace.

Combien de matières, de vide et de lumières

Nous amènerons vers la vérité sincère.

Et stipulons que si tout est équations, mystère des particules,

Alors nous sommes de la fonction,

Qu’une brève apparition suivie d’un matricule.

Les anges suivant leurs nouveaux cortèges

Tremblent encore dans ce schmilblick, concert de vertige.

Et le diable, absorbant tout le mal,

Trou noir délétère resurgissant bien quelque part.

Inventez la matière c’est comme naître à l’univers

Qu’un jeu fait d’ombres, d’explosions et de « lux »

Ou « calme et volupté » semblent approcher

L’intersidéral, vitesse et mouvements collatéraux.

Devinez encore plus mais les particules de dieu

Va de plus ou moins l’infini.

C’est vraiment sans secrets que l’on peut

Tout ou rien expliquer,

De la nuit et ses secrets.

Van Gogh avait raison, les tournesols sont des fleurs de saisons.

Les corbeaux sont des glaneurs, et leurs croassements nous dépassent.

L’oreille coupée, cela le tracasse.